Chaque été, en période de sécheresse ou de canicule, beaucoup de citoyens supposent qu’il est interdit de brûler ses végétaux pour des raisons de sécurité face aux risques d’incendie. Oui … mais non ! En réalité, le brûlage de déchets verts est interdit toute l’année !
Déjà, pour commencer, il y a une erreur dans la formulation de la question : car les « déchets verts » n’existent pas ! Les tontes, coupes, feuilles et plantes arrachées ne sont pas des déchets mais des ressources organiques précieuses pour qui sait les valoriser.
Le SMICTOM du pays de Fougères qui traite vos ordures ménagères et recyclables vous conseille notamment :
- le compostage
- broyer les végétaux pour apporter du paillage aux plates-bandes
- Jardiner avec des techniques plus naturelles
- Cultiver des végétaux adaptés (pour avoir moins de travail au jardin)
Brûler des végétaux, c’est non seulement polluant, mais c’est aussi dangereux pour la santé. Voilà une liste de ce que vous risquez d’inhaler :
- hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
- dioxines,
- furanes
- particules fines,
La toxicité de ces substances émises peut être accrue
quand elles sont associées à d’autres déchets comme des plastiques
ou des bois traités.
Le saviez-vous ? Brûler 50 kg de déchets verts émet autant de particules fines que 6000 km parcourus avec un véhicule diesel récent.
(Source : Air Breizh)
Que risque t’on (d’autre que la santé) ?
Que vous soyez particulier, une entreprise ou une collectivité, la règle est la même pour tous : Vous risquez des sanctions pénales ainsi qu’une amende de 450 €.
Existe-t’il des dérogations ?
Oui, mais elles sont très strictement encadrés. Il est possible de brûler certaines choses (comme les espèces invasives par exemple), mais pas partout.